Semis : soc, mono-disque, double-disques, que choisir ? 1/4

L’offre de rampe de semis sur les semoirs est de plus en plus large. PÖTTINGER, par le biais d'une suite d'articles, vous aide à vous y retrouver.

Le soc : l'historique

Les socs sont historiquement les plus anciens, mais également les plus utilisés jusqu’à présent.

Ils ont les avantages d’être légers, de demander un entretien réduit et d'être une bonne alternative économique. Ils restent réservés cependant à des situations avec peu de résidus et des vitesses de travail réduites. Au-delà de 8 km/h, la précision du placement en profondeur n’est plus assurée. Pour limiter cet effet, l’augmentation des efforts de terrage peut être une solution, en utilisant cependant obligatoirement une roulette de contrôle de profondeur.

Les disques : la polyvalence en présence de résidus

Les disques s’adaptent à toutes les façons culturales, du labour au semis direct. On rencontre sur le marché une multitude de versions, des plus légers aux plus lourds, du mono au double-disques.

L'intérêt d'un disque est de découper les résidus par sa bordure tranchante et de les déplacer par sa rotation. Ils sont donc à privilégier en présence de résidus. Cependant, les disques n'ont pas une tendance naturelle à pénétrer le sol, d'autant plus en présence d'obstacles (paille mal répartie, pierres). Pour limiter le phénomène, les constructeurs augmentent les efforts de terrage, à grands renforts d’organes de contrôle de la profondeur (roulettes) pour maintenir la qualité de mise en terre. Ces roues sont dans certains cas démontables pour repousser les limites en conditions collantes. Techniquement plus complexes (roulements, paliers, disques) que des socs, les disques sont plus chers à l'achat et nécessitent plus d'entretien.