Du 22 au 28 septembre 2013 un groupe d’une quarantaine d’agriculteurs français membres ou invités de Segrafo (Association qui a pour but de promouvoir le SEchage en GRAnges des FOurrages) pour un voyage à travers l’Autriche en partenariat avec Pöttinger France à la rencontre de leurs homologues autrichiens.

Pour dynamiser l’association et promouvoir le séchage dans l’Ouest de la France, ces voyages ont pour but de voir comment d’autres pays procèdent. Comme l’Autriche est à la pointe dans ce domaine le voyage très studieux fût agrémenté de différentes visites très intéressantes et instructives.

Ce voyage à permis de visiter notamment:

• Les usines de STEPA-Palfinger, Lasco et Pöttinger
• La ferme M. Neuhofer président de l’association Heumilch (lait produit à partir de foin)
• La ferme de Sepp Reindl qui a développé un système de séchage qui combine chauffage solaire et déshumidificateur d’air.
• La ferme Obertrum qui combine le séchage en grange et méthanisation source de chaleur pour le séchage.
• La ferme Dickinger qui combine et sèche son fourrage à partir d’une chaudière à plaquette et d’un déshumidificateur Lasco.
• Visite d’une station de recherche Raumberg-Gumpenstein qui test actuellement le déshumidificateur de la société Reindl en comparaison avec les autres techniques de séchage traditionnelles.

Thierry PETERSCHMITT qui a accompagné ce groupe en temps que traducteur, a redécouvert que l’on avait encore un gros potentiel de progression en France, en ce qui concerne l’augmentation de la production de lait, grâce à la qualité du fourrage :

« Le déshumidificateur d’air de la société Reindl avec sa gestion de recyclage de l’air lorsque la température extérieure est trop basse, garantit un séchage rapide du fourrage en particulier lorsque l’hygrométrie est élevée. Nous avons vu plusieurs ferme qui sont passées d’un niveau de production de 6500 l/VL à 8500 l/VL en réduisant fortement par la même occasion l’apport de concentré. Pour conclure, je peux dire que le séchage en grange est une technique qui permet d’augmenter la qualité du fourrage, en particulier celle de la luzerne, source de protéines, à moindre coûts à condition de bien maîtriser toute la chaîne de récolte et en particulier celle du séchage. Contrairement à une idée encore trop répandue, ce n’est pas la technique de « nos grands pères, mais peut être celle de nos enfants, puisqu’elle nécessite beaucoup de technicité et de rigueur. Ce voyage permettra sans doute de redynamiser le séchage en grange en France. »

Quelques photos souvenirs :

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